Visiter Rome en 2 jours
Est-ce vraiment raisonnable de vouloir visiter Rome en 2 jours ? À première vue, le défi paraît ambitieux. Pourtant, avec un itinéraire bien pensé, ces quarante-huit heures deviennent une
traversée agréable entre vestiges antiques et art de vivre à l’italienne. L’idée n’est pas de courir après chaque monument mais de relier les incontournables, du Forum
Romain aux merveilles du Vatican en évitant les pièges de la foule.

Avec un billet réservé à l’avance sur le site officiel du Colisée (meilleure option lorsqu’on cherche où acheter le billet pour le Colisée de Rome) le bon réflexe consiste à entrer sans tarder. La façade extérieure pourra s’admirer plus tard, à un moment plus calme. À l’intérieur, une visite d’environ une heure suffit largement pour comprendre le fonctionnement de l’amphithéâtre et imaginer l’atmosphère des grands spectacles. Pas besoin de s’attarder sur chaque panneau : ici, le décor parle de lui-même et l’on ressent instinctivement le poids du passé.

En prenant un peu de hauteur sur le mont Palatin, la perspective change complètement. Depuis ce belvédère naturel, la vue s’ouvre sur l’ensemble du Forum, dans une atmosphère plus paisible, loin de l’agitation. L’ombre des arbres offre une pause bienvenue au cœur de cette immersion historique.
L’arrivée sur la piazza Venezia ne passe pas inaperçue. Le monument à Victor-Emmanuel II, avec sa façade blanche monumentale, attire immédiatement le regard. Le carrefour est animé, parfois bruyant mais ce bâtiment hors normes sert surtout de repère visuel clair avant de poursuivre la découverte du centre historique.

La matinée touche alors à sa fin. Après plusieurs heures de marche, l’envie de faire une pause se fait sentir. C’est le moment idéal pour s’éloigner légèrement des grands axes et s’installer dans une trattoria pour reprendre des forces avant la suite de la journée.

À l’intérieur, le volume impressionne instantanément. Le regard est naturellement attiré vers l’oculus, cette ouverture circulaire qui laisse entrer la lumière et relie le monument au ciel. La visite reste courte mais marquante. À noter que l’entrée est désormais payante : mieux vaut réserver son créneau à l’avance pour éviter l’attente.
Avant de repartir, s’installer en terrasse sur la place permet de prolonger l’expérience. Un café à la main, on observe le va-et-vient autour de ce monument hors du temps, en prenant simplement le plaisir de ralentir quelques instants.

La marche vers la Piazza di Spagna traverse ensuite des rues commerçantes animées, parfaites pour ressentir une Rome plus contemporaine. Ce trajet se fait sans effort et s’intègre naturellement à un itinéraire pensé pour visiter Rome en 2 jours tout en gardant une certaine fluidité.
Arrivé sur la place, s’installer quelques minutes sur les marches de la Trinité-des-Monts permet de souffler. C’est une pause simple mais appréciable, idéale pour marquer la fin de cette longue déambulation à pied avant de poursuivre la journée.

C’est un moment parfait pour s’accorder un aperitivo. Installé en terrasse, un spritz à la main, on observe simplement la vie romaine qui s’anime autour de soi. Un instant certes très apprécié des visiteurs mais qui reste particulièrement plaisant après une journée bien remplie.
Pour le dîner, il suffit de s’éloigner de quelques rues pour trouver des adresses plus confidentielles. Dans les ruelles voisines, des trattorias comme Mimi & Coco proposent une cuisine romaine simple et généreuse, idéale pour conclure la soirée en douceur.
Un bon réflexe est de commencer par la montée au dôme. Que l’on opte pour l’ascenseur ou les escaliers, l’effort est vite récompensé. Là-haut, la vue s’ouvre sur la place Saint-Pierre, les toits ocre et les coupoles de Rome, offrant un panorama à 360 degrés particulièrement marquant.

De retour à l’intérieur, l’immensité de la nef prend tout son sens. Après avoir observé la ville depuis les hauteurs, on apprécie d’autant plus les volumes impressionnants et la richesse de ce lieu emblématique de la Ville Éternelle.

Ciblez l’essentiel ! Certains choisiront de rejoindre directement la Chapelle Sixtine par le parcours le plus court tandis que d’autres préféreront se concentrer sur les Chambres de Raphaël. Dans les deux cas, l’expérience reste riche et évite la fatigue inutile.
La Chapelle Sixtine est le moment fort de la visite. Malgré l’affluence, la fresque de Michel-Ange est vraiment incroyable !
C’est une halte idéale pour quelques photos, avec le Tibre qui serpente en contrebas et le dôme de Saint-Pierre en arrière-plan. L’endroit invite à ralentir quelques instants et à profiter du décor, sans s’attarder davantage.

Ce passage marque une transition agréable avant de rejoindre le Trastevere. On quitte peu à peu l’atmosphère solennelle du Vatican pour retrouver une Rome plus vivante et plus quotidienne, parfaite pour poursuivre la découverte.
Ici, l’idéal est de marcher sans itinéraire précis. En laissant le GPS de côté, on découvre au hasard une petite place, une façade patinée par le temps ou l’atelier d’un artisan. Une fontaine surgit au détour d’une rue, rappelant que Rome se dévoile souvent dans les détails.
Au fil de la balade, la basilique Santa Maria in Trastevere mérite une pause. À l’intérieur, les mosaïques dorées captent la lumière et offrent un moment de calme bienvenu, comme une parenthèse hors du temps au cœur du quartier.

Une fois en haut, la vue se déploie sur l’ensemble de Rome. Les coupoles, les toits ocre et les lignes du Tibre se dessinent sous la lumière de fin de journée, créant un panorama particulièrement apaisant. On s’installe, on observe et on laisse simplement le décor faire son effet.
Ce moment de pause permet de ralentir après avoir visité Rome en 2 jours. Une façon simple et sincère de refermer le séjour, sans courir, en prenant le temps d’apprécier ce que la Ville Éternelle offre de plus beau en fin de journée.
Les billets coupe-file deviennent alors de précieux alliés. En réservant à l’avance les sites majeurs, on fluidifie naturellement l’itinéraire et on garde de l’énergie pour flâner entre deux monuments, ce qui fait aussi tout le charme d’un séjour romain.
À cela s’ajoute un contexte particulier : le Jubilé de 2025, qui entraînera une fréquentation encore plus importante, notamment autour du Vatican. Dans ce cas, réserver plusieurs semaines, voire plusieurs mois à l’avance sur les sites officiels permet d’aborder le voyage plus sereinement et de préserver un temps précieux sur place.
Sur un séjour de 48 heures, un simple carnet de billets ou quelques tickets à l’unité suffisent généralement. Les transports servent surtout à raccourcir certaines distances car l’essentiel des visites se fait jambes en action.
Mieux vaut donc partir bien équipé : des baskets confortables pour affronter les pavés, une gourde à remplir aux fontaines publiques appelées nasoni et une batterie externe pour garder son téléphone opérationnel tout au long de la journée. De petits détails qui rendent la marche nettement plus agréable.
Arriver au Colisée ou à la basilique Saint-Pierre dès l’ouverture facilite également la visite et évite les pics de fréquentation. Ce rythme matinal structure naturellement la journée et laisse davantage de liberté l’après-midi, notamment pour flâner dans le Trastevere sans contrainte.
Sur un séjour de 48 heures, ces choix font toute la différence. En adaptant légèrement ses horaires, on gagne en confort et en fluidité, tout en se laissant le temps de savourer la ville plutôt que de la traverser au pas de course.
Une pizza al taglio servie à la coupe, quelques supplì au cœur fondant ou un panino bien garni de produits frais suffisent largement à reprendre des forces entre deux visites. Ces pauses informelles font partie intégrante de l’expérience et permettent de rester dans le mouvement.
Autour du Panthéon ou du Vatican, il suffit de repérer les enseignes portant la mention forno. Ces boulangeries et pizzerias à la coupe proposent des produits de très bonne qualité, rapides à emporter et souvent plus authentiques que les restaurants touristiques. Une façon simple, efficace et résolument romaine de déjeuner sans perdre de temps.
Pour repérer une bonne gelateria artigianale, un détail ne trompe pas. Mieux vaut éviter les vitrines débordant de glaces aux couleurs trop vives. Les saveurs artisanales affichent généralement des teintes plus naturelles et sont souvent conservées dans des bacs en inox couverts, signe d’un vrai savoir-faire.
S’accorder une glace une ou deux fois dans la journée fait partie du plaisir. Ces arrêts improvisés ponctuent la balade et participent pleinement à l’expérience romaine, sans jamais donner l’impression de ralentir le rythme.
Parmi les incontournables, la Cacio e Pepe, la Carbonara ou l’Amatriciana résument à elles seules l’esprit de la cuisine romaine : peu d’ingrédients, des recettes franches et beaucoup de caractère. Pour en profiter pleinement, mieux vaut s’éloigner des grandes places et privilégier des quartiers comme le Trastevere, Monti ou Prati où l’on trouve encore des adresses fréquentées par les habitants.
En 48 heures, on n’effleure qu’une partie de la Ville Éternelle mais l’essentiel est là. On repart avec les jambes un peu fatiguées, l’esprit rempli d’images et cette envie tenace de revenir. À Rome, chaque séjour laisse toujours l’impression qu’il reste encore tant à découvrir.
Le métro reste utile pour couvrir certaines distances, notamment pour rejoindre le Vatican tôt le matin mais le cœur historique se savoure avant tout à pied. Des baskets confortables permettent alors d’enchaîner les visites sans contrainte et de profiter pleinement de cette ville-musée à ciel ouvert.
Autre indice révélateur : de nombreuses gelaterie artigianali conservent leurs glaces dans des bacs en inox couverts, appelés pozzetti. Ce système protège les saveurs et garantit une texture plus onctueuse. De quoi s’offrir une pause gourmande en toute confiance, au fil de la balade.
Cela dit, pour ceux qui privilégient la marche et n’utilisent les transports que ponctuellement, notamment pour rejoindre des quartiers plus éloignés, l’achat de billets à l’unité ou d’un carnet reste souvent une option plus économique, tout en étant parfaitement adaptée à un séjour court.
Jour 1, matin : premiers pas dans la Rome antique
Cette première matinée donne immédiatement le ton. Dès les premiers pas, on plonge vingt siècles en arrière, au cœur de la Rome antique, là où chaque pierre raconte une histoire et rappelle que la Ville Éternelle ne se visite jamais à moitié.Le Colisée : une première rencontre
Face au Colisée, l’effet est immédiat. Même s'il y a beaucoup de monde qui le visite, ce monument impose naturellement le respect. Sa silhouette massive traverse les siècles sans effort et rappelle, en un regard, la puissance de la Rome antique. On s’arrête quelques secondes, simplement pour prendre la mesure du lieu, avant de se laisser happer par l’histoire.
Avec un billet réservé à l’avance sur le site officiel du Colisée (meilleure option lorsqu’on cherche où acheter le billet pour le Colisée de Rome) le bon réflexe consiste à entrer sans tarder. La façade extérieure pourra s’admirer plus tard, à un moment plus calme. À l’intérieur, une visite d’environ une heure suffit largement pour comprendre le fonctionnement de l’amphithéâtre et imaginer l’atmosphère des grands spectacles. Pas besoin de s’attarder sur chaque panneau : ici, le décor parle de lui-même et l’on ressent instinctivement le poids du passé.
Le Forum romain et le mont Palatin : marcher sur l'histoire
La suite se trouve juste à côté et se découvre avec le même billet. Le Forum romain ne ressemble pas à un musée figé mais plutôt à une promenade à ciel ouvert entre colonnes brisées, arcs antiques et vestiges éparpillés. Ici, on avance sans parcours imposé, en ayant la sensation très concrète de marcher sur les traces de la Rome impériale.
En prenant un peu de hauteur sur le mont Palatin, la perspective change complètement. Depuis ce belvédère naturel, la vue s’ouvre sur l’ensemble du Forum, dans une atmosphère plus paisible, loin de l’agitation. L’ombre des arbres offre une pause bienvenue au cœur de cette immersion historique.
La piazza Venezia : basculer vers le centre
La Via dei Fori Imperiali fait le lien entre la Rome antique et la ville d’aujourd’hui. En la parcourant, on longe une dernière fois les vestiges impériaux avant de rejoindre le centre plus animé. Cette transition marque un vrai changement d’ambiance, idéal pour visiter Rome en 2 jours sans casser le rythme de la matinée.L’arrivée sur la piazza Venezia ne passe pas inaperçue. Le monument à Victor-Emmanuel II, avec sa façade blanche monumentale, attire immédiatement le regard. Le carrefour est animé, parfois bruyant mais ce bâtiment hors normes sert surtout de repère visuel clair avant de poursuivre la découverte du centre historique.

La matinée touche alors à sa fin. Après plusieurs heures de marche, l’envie de faire une pause se fait sentir. C’est le moment idéal pour s’éloigner légèrement des grands axes et s’installer dans une trattoria pour reprendre des forces avant la suite de la journée.
Jour 1, après-midi : flâner au cœur de Rome
L’après-midi marque un vrai changement d’atmosphère. On laisse derrière soi la grandeur des monuments antiques pour entrer dans une Rome plus douce, rythmée par les places animées, les fontaines et les ruelles où il fait bon flâner. Une autre facette de la ville se dévoile, plus légère, parfaite pour poursuivre la découverte sans se presser.Le Panthéon : une leçon d'architecture
En arrivant sur la Piazza della Rotonda, le Panthéon s’impose immédiatement dans le décor. Son portique monumental contraste avec les façades colorées qui l’entourent, créant ce mélange typiquement romain entre grandeur antique et vie quotidienne.
À l’intérieur, le volume impressionne instantanément. Le regard est naturellement attiré vers l’oculus, cette ouverture circulaire qui laisse entrer la lumière et relie le monument au ciel. La visite reste courte mais marquante. À noter que l’entrée est désormais payante : mieux vaut réserver son créneau à l’avance pour éviter l’attente.
Avant de repartir, s’installer en terrasse sur la place permet de prolonger l’expérience. Un café à la main, on observe le va-et-vient autour de ce monument hors du temps, en prenant simplement le plaisir de ralentir quelques instants.
De la fontaine de Trevi à la piazza di Spagna : le parcours obligé
Impossible de faire l’impasse sur la fontaine de Trevi, même si l’endroit est très fréquenté. Le secret consiste à y passer sans s’éterniser, le temps d’admirer le décor, de respecter le rituel de la pièce jetée par-dessus l’épaule et de capturer quelques images avant de reprendre la route.
La marche vers la Piazza di Spagna traverse ensuite des rues commerçantes animées, parfaites pour ressentir une Rome plus contemporaine. Ce trajet se fait sans effort et s’intègre naturellement à un itinéraire pensé pour visiter Rome en 2 jours tout en gardant une certaine fluidité.
Arrivé sur la place, s’installer quelques minutes sur les marches de la Trinité-des-Monts permet de souffler. C’est une pause simple mais appréciable, idéale pour marquer la fin de cette longue déambulation à pied avant de poursuivre la journée.
La piazza Navona pour terminer la journée
En fin de journée, la piazza Navona offre une parenthèse idéale pour ralentir le rythme. Quand la lumière baisse, l’élégance baroque de la place et la fontaine des Quatre-Fleuves du Bernin prennent une toute autre dimension, dans une ambiance animée mais agréable.
C’est un moment parfait pour s’accorder un aperitivo. Installé en terrasse, un spritz à la main, on observe simplement la vie romaine qui s’anime autour de soi. Un instant certes très apprécié des visiteurs mais qui reste particulièrement plaisant après une journée bien remplie.
Pour le dîner, il suffit de s’éloigner de quelques rues pour trouver des adresses plus confidentielles. Dans les ruelles voisines, des trattorias comme Mimi & Coco proposent une cuisine romaine simple et généreuse, idéale pour conclure la soirée en douceur.
Jour 2, matin : le Vatican, un monde à part
Le deuxième jour, l’ambiance change sans même quitter Rome. Le Vatican forme un monde à part, avec ses propres codes et son propre rythme. Pour en profiter pleinement lors d’un court séjour, un minimum d’anticipation s’impose afin de vivre la visite sereinement et sans perdre de temps inutilement.La basilique Saint-Pierre et son dôme : viser les hauteurs
Pour profiter pleinement de la basilique Saint-Pierre, l’idéal consiste à arriver tôt, avant que la place ne s’anime. Aux premières heures de la journée, l’entrée se fait plus sereinement et l’atmosphère, encore calme, donne à la visite une dimension presque intime.Un bon réflexe est de commencer par la montée au dôme. Que l’on opte pour l’ascenseur ou les escaliers, l’effort est vite récompensé. Là-haut, la vue s’ouvre sur la place Saint-Pierre, les toits ocre et les coupoles de Rome, offrant un panorama à 360 degrés particulièrement marquant.

De retour à l’intérieur, l’immensité de la nef prend tout son sens. Après avoir observé la ville depuis les hauteurs, on apprécie d’autant plus les volumes impressionnants et la richesse de ce lieu emblématique de la Ville Éternelle.
Les musées du Vatican : le dilemme du visiteur pressé
Les musées du Vatican forment un ensemble immense, composé de kilomètres de galeries. Lorsqu’on vient visiter Rome en 2 jours, il est préférable d’accepter l’idée que tout voir est illusoire. Mieux vaut faire des choix pour profiter pleinement des lieux, plutôt que d’enchaîner les salles sans vraiment les apprécier.
Ciblez l’essentiel ! Certains choisiront de rejoindre directement la Chapelle Sixtine par le parcours le plus court tandis que d’autres préféreront se concentrer sur les Chambres de Raphaël. Dans les deux cas, l’expérience reste riche et évite la fatigue inutile.
La Chapelle Sixtine est le moment fort de la visite. Malgré l’affluence, la fresque de Michel-Ange est vraiment incroyable !
Le château Saint-Ange : une photo et puis s'en va
En quittant le Vatican, le château Saint-Ange s’impose naturellement sur le parcours. Sa silhouette massive attire le regard mais lors d’un court séjour, l’essentiel se joue surtout à l’extérieur. Depuis le pont Saint-Ange, bordé de ses statues, le point de vue est déjà particulièrement parlant.C’est une halte idéale pour quelques photos, avec le Tibre qui serpente en contrebas et le dôme de Saint-Pierre en arrière-plan. L’endroit invite à ralentir quelques instants et à profiter du décor, sans s’attarder davantage.

Ce passage marque une transition agréable avant de rejoindre le Trastevere. On quitte peu à peu l’atmosphère solennelle du Vatican pour retrouver une Rome plus vivante et plus quotidienne, parfaite pour poursuivre la découverte.
Jour 2, après-midi : l’âme de Rome, du Trastevere au Janicule
Après la visite du Vatican, l’après-midi invite à lever le pied. On laisse les musées derrière soi pour retrouver une Rome plus vivante, faite de ruelles ensoleillées, de pierre chauffée par le soleil et de cette atmosphère si particulière qui donne envie de flâner sans objectif précis.Le Trastevere : se perdre dans le labyrinthe bohème
Le Trastevere possède une atmosphère à part, presque celle d’un village au cœur de la ville. L’après-midi, tandis que les grands axes restent animés, ses ruelles plus discrètes invitent à ralentir et à profiter d’un rythme différent, loin de l’agitation touristique.Ici, l’idéal est de marcher sans itinéraire précis. En laissant le GPS de côté, on découvre au hasard une petite place, une façade patinée par le temps ou l’atelier d’un artisan. Une fontaine surgit au détour d’une rue, rappelant que Rome se dévoile souvent dans les détails.
Au fil de la balade, la basilique Santa Maria in Trastevere mérite une pause. À l’intérieur, les mosaïques dorées captent la lumière et offrent un moment de calme bienvenu, comme une parenthèse hors du temps au cœur du quartier.

La colline du Janicule : le plus beau coucher de soleil sur Rome
La montée vers la colline du Janicule vient naturellement conclure ces deux journées bien remplies. Depuis le Trastevere, l’ascension reste accessible et offre rapidement le sentiment de prendre de la hauteur, au sens propre comme au figuré, avant de quitter la ville pour quelques instants.Une fois en haut, la vue se déploie sur l’ensemble de Rome. Les coupoles, les toits ocre et les lignes du Tibre se dessinent sous la lumière de fin de journée, créant un panorama particulièrement apaisant. On s’installe, on observe et on laisse simplement le décor faire son effet.
Ce moment de pause permet de ralentir après avoir visité Rome en 2 jours. Une façon simple et sincère de refermer le séjour, sans courir, en prenant le temps d’apprécier ce que la Ville Éternelle offre de plus beau en fin de journée.
Conseils pratiques pour visiter Rome en 2 jours
Anticiper pour ne pas subir : les réservations essentielles
Lorsqu’on choisit de visiter Rome en 2 jours, un minimum d’anticipation fait toute la différence. La ville attire du monde toute l’année et, sans préparation, une bonne partie du temps peut rapidement s’envoler dans les files d’attente. Mieux vaut donc penser son séjour en amont pour profiter pleinement des visites, sans stress inutile.Les billets coupe-file deviennent alors de précieux alliés. En réservant à l’avance les sites majeurs, on fluidifie naturellement l’itinéraire et on garde de l’énergie pour flâner entre deux monuments, ce qui fait aussi tout le charme d’un séjour romain.
À cela s’ajoute un contexte particulier : le Jubilé de 2025, qui entraînera une fréquentation encore plus importante, notamment autour du Vatican. Dans ce cas, réserver plusieurs semaines, voire plusieurs mois à l’avance sur les sites officiels permet d’aborder le voyage plus sereinement et de préserver un temps précieux sur place.
Se déplacer à Rome : vos pieds seront vos meilleurs alliés
Rome se découvre avant tout en marchant. Avancer au rythme des pavés permet de saisir l’atmosphère de la ville, d’enchaîner naturellement les places et de tomber sur des ruelles discrètes qui font tout le charme du centre historique. Le métro reste utile pour les grands trajets, notamment pour rejoindre le Vatican mais il contourne largement les quartiers les plus intéressants à explorer à pied.Sur un séjour de 48 heures, un simple carnet de billets ou quelques tickets à l’unité suffisent généralement. Les transports servent surtout à raccourcir certaines distances car l’essentiel des visites se fait jambes en action.
Mieux vaut donc partir bien équipé : des baskets confortables pour affronter les pavés, une gourde à remplir aux fontaines publiques appelées nasoni et une batterie externe pour garder son téléphone opérationnel tout au long de la journée. De petits détails qui rendent la marche nettement plus agréable.
Le bon timing : profiter de la ville aux heures les plus calmes
Commencer ses journées tôt permet de découvrir Rome sous un jour plus apaisé. Aux premières heures, la lumière met en valeur les façades et certains lieux emblématiques, comme la fontaine de Trevi ou le Panthéon, se dévoilent dans une atmosphère bien plus agréable qu’en pleine journée.Arriver au Colisée ou à la basilique Saint-Pierre dès l’ouverture facilite également la visite et évite les pics de fréquentation. Ce rythme matinal structure naturellement la journée et laisse davantage de liberté l’après-midi, notamment pour flâner dans le Trastevere sans contrainte.
Sur un séjour de 48 heures, ces choix font toute la différence. En adaptant légèrement ses horaires, on gagne en confort et en fluidité, tout en se laissant le temps de savourer la ville plutôt que de la traverser au pas de course.
Manger à Rome sans ralentir le rythme
À Rome, la découverte passe autant par la marche que par la table. Même avec un emploi du temps bien rempli, il reste toujours de la place pour la gastronomie locale. L’idée n’est pas de multiplier les repas interminables mais de savourer les bonnes choses au bon moment, sans freiner le rythme de la journée.Les pauses déjeuner : sur le pouce mais avec goût
Quand on choisit de visiter Rome en 2 jours, le déjeuner s’adapte naturellement au rythme de la découverte. L’idée est de manger rapidement, sans pour autant sacrifier la qualité. À Rome, la solution se trouve souvent du côté de la street food, simple, généreuse et parfaitement maîtrisée.Une pizza al taglio servie à la coupe, quelques supplì au cœur fondant ou un panino bien garni de produits frais suffisent largement à reprendre des forces entre deux visites. Ces pauses informelles font partie intégrante de l’expérience et permettent de rester dans le mouvement.
Autour du Panthéon ou du Vatican, il suffit de repérer les enseignes portant la mention forno. Ces boulangeries et pizzerias à la coupe proposent des produits de très bonne qualité, rapides à emporter et souvent plus authentiques que les restaurants touristiques. Une façon simple, efficace et résolument romaine de déjeuner sans perdre de temps.
La gelato : une pause indispensable
À Rome, la gelato ne se résume pas à un simple dessert. C’est une pause bienvenue entre deux visites, idéale pour se rafraîchir et faire une courte parenthèse gourmande au fil de la journée.Pour repérer une bonne gelateria artigianale, un détail ne trompe pas. Mieux vaut éviter les vitrines débordant de glaces aux couleurs trop vives. Les saveurs artisanales affichent généralement des teintes plus naturelles et sont souvent conservées dans des bacs en inox couverts, signe d’un vrai savoir-faire.
S’accorder une glace une ou deux fois dans la journée fait partie du plaisir. Ces arrêts improvisés ponctuent la balade et participent pleinement à l’expérience romaine, sans jamais donner l’impression de ralentir le rythme.
Le dîner : le moment de se poser et de savourer
Le soir venu, Rome ralentit naturellement le tempo. C’est le moment de s’installer à table, dans une trattoria ou une osteria animée et de prendre enfin le temps de goûter à la cuisine locale. Autour d’un plat de pâtes, on découvre une autre facette de la ville, plus conviviale, plus quotidienne.Parmi les incontournables, la Cacio e Pepe, la Carbonara ou l’Amatriciana résument à elles seules l’esprit de la cuisine romaine : peu d’ingrédients, des recettes franches et beaucoup de caractère. Pour en profiter pleinement, mieux vaut s’éloigner des grandes places et privilégier des quartiers comme le Trastevere, Monti ou Prati où l’on trouve encore des adresses fréquentées par les habitants.
En 48 heures, on n’effleure qu’une partie de la Ville Éternelle mais l’essentiel est là. On repart avec les jambes un peu fatiguées, l’esprit rempli d’images et cette envie tenace de revenir. À Rome, chaque séjour laisse toujours l’impression qu’il reste encore tant à découvrir.
FAQ
Est-il vraiment possible de visiter Rome en seulement deux jours ?
Oui, c’est tout à fait envisageable, à condition d’aborder le séjour avec un itinéraire bien pensé. En 48 heures, on se concentre sur les grands repères de la ville (le Colisée, le Vatican et les plus belles places) pour vivre une première immersion riche et cohérente. Ce format permet de découvrir l’essentiel sans tout voir, tout en laissant naturellement l’envie de revenir explorer Rome plus en profondeur lors d’un prochain voyage.Faut-il impérativement réserver ses billets avant le départ ?
Pour un séjour court, la réservation à l’avance est vivement conseillée. Les sites les plus fréquentés, comme le Colisée ou la Chapelle Sixtine, attirent beaucoup de visiteurs et les files d’attente peuvent rapidement grignoter une bonne partie de la journée. En réservant ses créneaux horaires en ligne avant le départ, on gagne en fluidité et on consacre son temps à la découverte des lieux plutôt qu’à l’attente.Quel est le meilleur moyen de se déplacer dans la ville ?
À Rome, la marche s’impose naturellement comme le moyen de déplacement le plus agréable. La ville se découvre au fil des rues, entre une place animée, une fontaine discrète ou une ruelle aux façades patinées. C’est souvent entre deux sites que l’on ressent le mieux l’atmosphère romaine.Le métro reste utile pour couvrir certaines distances, notamment pour rejoindre le Vatican tôt le matin mais le cœur historique se savoure avant tout à pied. Des baskets confortables permettent alors d’enchaîner les visites sans contrainte et de profiter pleinement de cette ville-musée à ciel ouvert.
Comment reconnaître une vraie gelato artisanale ?
Pour choisir une bonne gelato artisanale, quelques détails suffisent. Les glaces aux couleurs trop vives sont souvent à éviter : les saveurs authentiques affichent généralement des teintes plus naturelles. Une pistache, par exemple, tire davantage vers le beige que vers le vert éclatant.Autre indice révélateur : de nombreuses gelaterie artigianali conservent leurs glaces dans des bacs en inox couverts, appelés pozzetti. Ce système protège les saveurs et garantit une texture plus onctueuse. De quoi s’offrir une pause gourmande en toute confiance, au fil de la balade.
Quel titre de transport choisir pour 48 heures ?
Même si la marche reste le meilleur moyen de découvrir Rome, les transports en commun peuvent s’avérer utiles pour certaines distances. Le ticket Roma 48 Hours offre un certain confort en permettant d’emprunter bus et métro de façon illimitée pendant deux jours, sans avoir à se poser de questions.Cela dit, pour ceux qui privilégient la marche et n’utilisent les transports que ponctuellement, notamment pour rejoindre des quartiers plus éloignés, l’achat de billets à l’unité ou d’un carnet reste souvent une option plus économique, tout en étant parfaitement adaptée à un séjour court.







